Le cerveau, l’autre sexe
Je situe mes premières tentatives de scénarios aux alentours de l’âge de 15 ans. Oui, je sais c’est assez précoce. On jouait à « l'ami-e- attentionné-e- » avec une amie de quatre ans mon aînée. J’étais l’instigatrice des histoires, je préparais cela pendant des semaines car nous n’étions pas proches géographiquement et nos entrevues étaient espacées de plusieurs mois. On se mettait dans le salon de sa maison en semi-obscurité, j’étais tantôt l’homme, tantôt la femme qui venait lui rendre visite et très vite, je mimais un acte sexuel torride.
Toujours habillées, nous n’avons jamais été plus loin mais je me souviens parfaitement de l’excitation que je ressentais à préparer et imaginer ces situations. Leur réalisation n’était jamais à la hauteur de mon imagination, empruntée d’un soupçon de moralité et de culpabilité qui m’empêchaient d’apprécier pleinement la scène.
J’ai gardé très longtemps ces images de mon adolescence bien enfouies au fin fond de mon cerveau, je les utilisais silencieusement pour atteindre l’orgasme. Ces orgasmes sont des plus cérébral chez moi. Il est en effet rare que je puisse les vivre sans image. Ce qui me fait dire que, pour moi, le sexe est bien plus cérébral que physique, qu’une même technique peut me procurer un plaisir dingue ou bien rien du tout, voire du dégoût selon la situation et l’état d’esprit dans lesquels je me trouve. Libérer de cette culpabilité qui serait de dire que je n’arrive pas à jouir avec la seule présence d'un-e- partenaire unique, le champ des jouissances possibles s’élargit subitement.
Je situe mes premières tentatives de scénarios aux alentours de l’âge de 15 ans. Oui, je sais c’est assez précoce. On jouait à « l'ami-e- attentionné-e- » avec une amie de quatre ans mon aînée. J’étais l’instigatrice des histoires, je préparais cela pendant des semaines car nous n’étions pas proches géographiquement et nos entrevues étaient espacées de plusieurs mois. On se mettait dans le salon de sa maison en semi-obscurité, j’étais tantôt l’homme, tantôt la femme qui venait lui rendre visite et très vite, je mimais un acte sexuel torride.
Toujours habillées, nous n’avons jamais été plus loin mais je me souviens parfaitement de l’excitation que je ressentais à préparer et imaginer ces situations. Leur réalisation n’était jamais à la hauteur de mon imagination, empruntée d’un soupçon de moralité et de culpabilité qui m’empêchaient d’apprécier pleinement la scène.
J’ai gardé très longtemps ces images de mon adolescence bien enfouies au fin fond de mon cerveau, je les utilisais silencieusement pour atteindre l’orgasme. Ces orgasmes sont des plus cérébral chez moi. Il est en effet rare que je puisse les vivre sans image. Ce qui me fait dire que, pour moi, le sexe est bien plus cérébral que physique, qu’une même technique peut me procurer un plaisir dingue ou bien rien du tout, voire du dégoût selon la situation et l’état d’esprit dans lesquels je me trouve. Libérer de cette culpabilité qui serait de dire que je n’arrive pas à jouir avec la seule présence d'un-e- partenaire unique, le champ des jouissances possibles s’élargit subitement.
- ourscalin"Poly" Confirmé
- Age [lbl-age] : 54
Localisation [lbl-localisation] : Gaillac, Tarn 81
Je comprends tout à fait ce que tu expliqués pour le vivre aussi. L'orgasme cérébral est bien plus fort, car sans limite. Il permet tant de choses excitantes. On rejoint un virtuel, qui n'est que l'image éphémère du cerveau.
Sujet bien écrit et intéressant. Le cerveau permet d'imaginer une scène, un jeu de rôle et anticipe les réactions en influant sur le corps....
Sujet bien écrit et intéressant. Le cerveau permet d'imaginer une scène, un jeu de rôle et anticipe les réactions en influant sur le corps....
- SirClaudeNéo "Poly"
L'ASMR une technique de relaxation cérébrale
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Sorte d'état d’hypnose, l’ASMR se définirait par un sentiment profond de calme et de plaisir. Bien qu'il n'y ait pas encore de véritables études scientifiques, certains neurologues affirment que les vibrations perçues par l’oreille se transforment en signal chimique et libèrent des substances favorisant l’apaisement. Certains internautes parlent de “braingasm”, une contraction de brain, cerveau en anglais et orgasme, même si cette technique est totalement dépourvue du moindre aspect sexuel et le plaisir qu’elle procure, complètement asexuel. En fait, cet orgasme cérébral tient surtout à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que sécrète le cerveau lorsqu’il est heureux, c'est un peu le même principe avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Bref, l'ASMR fait du bien, apaise et aurait donc les mêmes effets que la morphine.
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